Après notre passage à Tromsø nous nous sommes lancés à la découverte des îles : Kvaløy, Senja, les Vesterålen et bien sûr les Lofoten qui faisaient partie des incontournables du voyage. Vous allez peut-être crier au scandale mais, autant vous le dire tout de suite, les Lofoten en camping-car nous ont carrément déçus. On va vous expliquer pourquoi.

Les îles Lofoten : ce que nous nous attendions à vivre

Les guides ne tarissent pas d’éloges sur cet archipel du bout du monde :

  • Plus belles îles du monde
  • Les Lofoten valent le voyage à elles seules
  • Sensation d’être seuls au milieu de nulle part
  • Une beauté stupéfiante (avec effectivement de très beaux clichés sur Instagram)

Évidemment nous ne sommes pas complètement naïfs et nous savons bien que derrière la carte postale se cache souvent une réalité un peu différente…

 

Les îles Lofoten : ce que nous avons vécu…

  • Énormément de monde
  • Des centaines de camping-cars
  • Beaucoup de bivouacs surpeuplés, dont bon nombre sont devenus payants
  • Des routes étroites où il est difficile de se croiser (attention à vos rétro)
  • Certains parkings de sites et de départs en randonnée où il est impossible de stationner (pleins)
  • Et puis, au delà de ces considérations matérielles, une impression de déjà-vu. Certes ici tout est regroupé dans une zone géographique assez limitée. Mais nous avions déjà croisé les petites baraques rouges des pêcheurs accrochés aux rochers, les eaux turquoise avec du sable blanc, les montagnes déchiquetées… Donc rien de vraiment nouveau si ce n’est la foule (on n’ose pas imaginer le mois d’août).

Alors oui, les Lofoten sont très jolies. Mais il vaut certainement mieux y venir hors saison. Les conditions météo ont aussi un impact sur notre ressenti et malheureusement nous n’avons pas eu énormément de soleil même si nous avons pris de belles photos au moment où c’était possible.

Bon, allez, on vous les montre ces photos… Et comme les Lofoten sont effectivement assez photogéniques vous allez dire qu’on exagère et qu’on est blasés 😂. Mais ça c’est juste parce qu’on a évité de photographier les camping-cars au premier plan 😉.

Paysages

Kabelvåg et son église en bois de 1103


Henningsvaer

Reine

Å

Au delà de Å, le Maelstrom, puissant courant qui inspira Jules Verne

Et en bonus, notre rencontre avec un petit renard. Bizarrement c’est sûrement le seul renard qui a des problèmes psychomoteurs dans toute l’île… Regardez cette vidéo et si vous avez une explication sur ce comportement qui a duré pendant une bonne partie de la rencontre, nous sommes preneurs…

Senja la Sauvage !

Du coup, si c’était à refaire, nous privilégierions l’île de Senja même si la météo n’était pas de notre côté et ne nous a pas permis d’en profiter pleinement. C’était beaucoup plus sauvage et tranquille.

Et surtout  notre bivouac de Sommarøy sur Kvaløy qui était vraiment très agréable.

 

Info pratique :

Pour quitter les Lofoten et ne pas refaire les environ 400 km entre le village de Å et Narvik nous avons pris le ferry à Lødingen jusqu’à Bogne.

C’est seulement une dizaine d’euros de plus que par la route et ça évite 4h de conduite. En plus, en arrivant à Bognes nous avons profité d’un très joli bivouac !

 


4 commentaires

Jacques Bonnat · 14 juillet 2018 à 17 h 35 min

Ce pauvre petit renard, il cherche sa maman !!!!

    Les Epicurieux · 14 juillet 2018 à 17 h 47 min

    Peut-être… mais il est resté longtemps comme ça. Après je suis sortie et il m’a regardée, pas plus effrayé que ça… Et puis ce doit être son coin parce que les chemins dans les buissons étaient bien tracés.

Jacques Escoubet · 14 juillet 2018 à 13 h 19 min

Ah j’attendais vos impressions. Je ne suis ni déçu ni surpris.
Nous étions aux Lofoten en Octobre ! Personne ! Mais : de la pluie, des sites et des aires fermées et plus de ferry pour éviter le retour ! … Mais surtout même déception générale car nous venions de passer des moments magiques dans les Vesteralen ! Pas ou peu de traces de tourisme, pour combien de temps encore !
Merci pour votre récit et vos beaux clichés qui nous font revivre ce passage.

    Les Epicurieux · 14 juillet 2018 à 13 h 23 min

    Eh oui, en fait on passe trop de super beaux moments sauvages et après on est déçus par ce qui est juste sympa…😄

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