camping-car à Majorque

« Quel est celui de nous qui n’a pas fait ce rêve égoïste de planter là un beau matin ses affaires, ses habitudes, ses connaissances et jusqu’à ses amis, pour aller dans quelque île enchantée vivre sans soucis, sans tracasseries, sans obligations, et surtout sans journaux ? » (Un hiver à Majorque, Georges Sand). Alors que l’été semble décidé à quitter la France et que l’actualité est morose, nous faisons nôtre ce rêve de Georges Sand et embarquons pour 10 jours sous le soleil en camping-car à Majorque 🌞.

Après une traversée de 7 heures de ferry au départ de Barcelone, nous débarquons à Palma dans la nuit noire. Il est 6h du matin🥱. La ville dort encore, nous sommes seuls à longer le rivage vers l’ouest. Nous ne distinguons que l’ombre des immenses palmiers qui font la renommée de Palma🌴.

Camping-car à Majorque

Comme nous n’avons que très peu dormi sur les sièges en sky glissants de la Trasmed, nous cherchons un parking proche pour finir la nuit. 😴😴. 3h plus tard nous nous réveillons, prêts à partir à l’aventure.

Info pratique : ferry Trasmed 248€ (A/R pour 2 adultes, 2 fauteuils, 1 camping-car de moins de 8m), départ de Barcelone. Il est possible de faire son check-in en ligne (https://www.trasmed.com/fr/checkin) et d’aller directement à l’embarquement : 41.370, 2.175

Camping-car à Majorque : l’ouest, dans les pas de Georges Sand, Ava Gardner et Catherine Zeta-Jones.

Quand Georges Sand écrit « Un hiver à Majorque » en 1841, elle ne mâche pas ses mots. Elle décrit une île d’une grande pauvreté occupée par des paysans fort peu avenants : « Il [le paysan] n’est pas plus haïssable qu’un bœuf ou qu’un mouton, car il n’est guère plus homme que les êtres endormis dans l’innocence de la brute » … Un peu moins de deux siècles plus tard le paysage a bien changé et nous allons bientôt constater que les habitants sont devenus parfaitement accueillants ☺! Cherchant un coin où passer une journée calme au bord de l’eau, nous tombons par hasard dans le petit port d’El Toro.

Hôtels de luxe et yachts majestueux emplissent la marina 🛥🚤. Le ton est donné. Majorque est maintenant une île riche, recevant chaque année quelques 11 millions de touristes.

En cette fin octobre, le vent souffle fort, la mer est déchaînée. Nous partons nous balader dans le port et, de l’autre côté de la baie, nous découvrons notre première « cala » majorquine 🤩, l’équivalent de nos calanques. Dans cette cala del Saltador, au pied de hautes falaises dorées, les eaux turquoises viennent bouillonner et s’écraser en grosses vagues sur le rivage. Les rafales chargées d’embruns nous chassent et nous retournons rapidement nous abriter.

Andratx et son port 🌊

Nous décidons de passer la nuit à Andratx pour être sur place dès le matin afin de profiter du grand marché qui se tient chaque mardi dans le gros bourg. Le château Son Mas abrite maintenant la mairie. Les moulins dominent le village. On parcourt les petites rues où sont installés les stands des vendeurs de légumes, jambons, soubrassades et autres charcuteries. C’est l’occasion de goûter l’ensaïmada. Cette brioche emblématique de l’île a la particularité d’être préparée avec du saindoux… Autant le dire tout de suite : on a expérimenté plusieurs fois et on n’a jamais été convaincus😣…

Une fois le frigo rempli, nous rejoignons la côte à Puerto D’Andraxt. Ça aussi ce sera une constante de ce voyage en camping-car à Majorque : un bourg dans les terres (pour se protéger des pirates 🏴‍☠️) et un port plus moderne, distant de 6-8 km. On pousse jusqu’à une pointe tranquille, au milieu de maisons luxueuses intégrées aux falaises. De notre spot, la vue sur le coucher du soleil et l’île de Sa Dragonera est imprenable !

La Ma-10, un incontournable du camping-car à Majorque !

Bien reposés, nous décidons d’aller découvrir la Sierra Tramuntana. Cette barrière rocheuse suit toute la côte Nord de l’île, protégeant le sud des vents les plus froids. La fameuse Ma-10 la traverse. Cette route littorale sinueuse à souhait, est immergée dans une végétation luxuriante et parsemée de charmants villages pittoresques. L’inconvénient c’est qu’il n’est pas toujours facile d’y stationner (impossible pour nous à Estellencs et Deià). En plus la route est le terrain de jeu des cyclistes, il faut donc être prudent. Nous faisons des pauses aux miradors accessibles qui nous offrent des vues panoramiques imprenables.

Arrivés à Banyalbufar, nous admirons les collines aménagées en terrasses où poussent orangers et vignes…

On finit par atteindre Valldemossa, lovée au cœur de la Sierra Tramuntana, après quelques kilomètres d’une route qui est devenue très étroite et sans bas-côtés 😨.

Valldemosa : premier coup de 💕

C’est ici que Georges Sand et Chopin vécurent quelques temps. On visite la chartreuse dans laquelle ils trouvèrent refuge. Le piano Pleyel est toujours là, le temps est comme suspendu. Les notes d’une sonate s’égrainent dans les petites pièces rustiques aux murs badigeonnés de chaux. Quand on sort dans la cour-jardinet et que l’on embrasse la vue jusqu’à Palma, on comprend qu’ils aient été charmés.

coup de gueule

😤💩🤬 Coup de gueule 🤬💩😤. Les prix s’envolent : la chartreuse 12 € + la cellule de Chopin 5€ + la tour (il faut la combiner avec la chartreuse avec un billet à 14,5). Un conseil, vous pouvez vous contenter de la cellule de Chopin, le reste n’apporte pas grand chose de plus. Sauf si vous êtes sur place à 10h30, 11h30, 12h30, 13h15 ou 14h15. Dans ce cas le billet de la chartreuse permet d’accéder à un récital de piano de 15 minutes. Du coup le prix de l’entrée se justifie plus et ça doit être chouette !

On se balade ensuite dans les ruelles. Les faïences relatant les miracles de Santa Catalina Thomàs guident nos pas au milieu des façades ornées de volets verts, et des balcons débordants de plantes grasses. On rejoint ainsi l’église Sant Bartomeu et la maison natale de la sainte. Il est alors temps de faire une pause gourmande pour goûter la coca des patatas, petite brioche locale traditionnelle, très fondante que nous vous recommandons sans réserve😋 .

Nous sommes garés dans une impasse tranquille en limite du village. Situation idéale pour s’offrir une soirée tapas… On ne résiste pas !

🎀 Bon plan 🍽️ : Insieme, resto de tapas avec une agréable terrasse. L’assiette de 4 tapas pour 10€. Le service n’est pas super élégant, mais c’est très bon. On recommande particulièrement les mini chorizos au vin blanc et les champignons à la sobrassade !

Soller, notre chouchou du camping-car à Majorque !

Nous reprenons la Ma-10 qui retrouve une largeur raisonnable après le mirador Sa Foradada. OUF ! Nous arrivons alors tranquillement à Deià. D’après les guides, c’est un joli village très prisé des artistes. Mais malgré l’heure matinale, nous ne trouvons pas de place pour stationner Curiosity. Dommage. En passant devant la maison du poète Robert Graves, nichée au milieu des oliviers et des amandiers, nous ne pouvons qu’imaginer les effluves du parfum d’Ava Gardner qui séjourna ici, ainsi que de nombreux autres artistes… Plus loin, de virages en virages, nous essayons d’apercevoir la villa de Mikaël Douglas et Catherine Zeta-Jones. Mais c’est encore un échec…

Soller côté ville

Après une longue descente sinueuse, nous rejoignons l’effervescence d’une ville. Nous voici à Soller ! Nous décidons d’aller jusqu’à Puerto de Soller pour nous garer dans un petit parking très calme, juste derrière la plage. De là nous allons rejoindre Soller grâce à l’attraction locale : le vieux tram en bois de 1912 !

info

Info pratique : tram de Soller 8€ par personne et par trajet, quelle que soit la station où vous montez et descendez. CB possible. Il est possible de faire un des trajet à pied, il y a des trottoirs tout le long, mais c’est sans grand intérêt (si ce n’est économique).

Soller une une belle ville. Nous avons beaucoup aimé, en particulier la Can Prunera. C’est un musée d’art contemporain aménagé dans une magnifique villa Art Nouveau. Il faut vraiment y aller, ne serait-ce que pour admirer les carrelages et les luminaires ! Arrêtez-vous aussi à la gare (c’est le terminus du Tram) pour voir les expositions gratuites consacrées à Miro et Picasso. C’est petit mais très sympa. Et puis si vous êtes accro au train en bois qui secoue, vous pouvez quitter le tram et prendre le train, lui aussi en bois, qui rejoint Palma en moins d’une heure !

Après avoir fait du lèche-vitrine dans les jolies rues de la ville, on vous conseille évidemment de céder à la tentation des glaces, sorbets et gâteaux à l’orange et/ou au citron qui sont la spécialité locale. Un régal.

🎀 Bon plan 🍽️ : Forn de Bari, une boulangerie proche de la Can Prunera. Les sandwiches sont savoureux et les gâteaux à l’orange fondants à souhait !

Soller côté port

Après toutes ces gourmandises, nous regagnons Puerto de Soller, toujours en tram. Le soleil descend doucement sur la très jolie baie, c’est un vrai plaisir de se promener dans cette marina coquette bien protégée. On adore cette ceinture de montagnes verdoyantes qui borde la ville. On a l’impression d’être au milieu d’un cirque, quelque part sous des latitudes beaucoup plus exotiques. C’est enchanteur. Vraiment un gros coup de cœur pour Soller et son port 🥰 !

Le nord de Majorque en camping-car : rando et plages !

Après ces belles journées dans la sierra Tramuntana, nous avons deux options pour rejoindre le nord-est : soit continuer par les petites routes de montagne, soit rejoindre les grands axes via le nord de Palma et Inca. Le temps passant extrêmement vite, c’est cette dernière solution que nous choisissons. Nous n’avons pas envie de nous embarquer sur la route de montagne, surtout si elle redevient très étroite. On file donc directement à Pollença, par la double voies !

La ville est mignonne. Elle nous séduit moins que les précédentes, mais on aime bien son cloître de Sant Domingo qui héberge un agréable musée d’art contemporain. On pourrait monter au calvaire ou gravir le Puig de Maria pour avoir une vue imprenable sur la région mais nous avons un autre projet…

Cala Boquer : randonnez avec les chèvres !

Nous nous dirigeons à la sortie du Port de Pollença pour faire une randonnée🥾. Nous allons pique-niquer dans la Cala Boquer, une très jolie crique située à l’entrée du Cap Formentor. Quand vous faites du camping-car à Majorque, vous pouvez faire de nombreuses randonnées, la Tramuntana regorge de circuits 🚶‍♀️🚶‍♂️. Mais elles sont relativement longues et avec beaucoup de dénivelé. La Cala Boquer est facilement accessible (1h30 A/R, 5km, 160m de dénivelé) et en plus on peut se garer aisément au départ de la rando ! On vous met le lien Komoot ICI. Et comme promis par les guides, nous rencontrons les biquettes rousses typiques de Majorque. Un petit conseil : faites attention à votre repas, car les chèvres ne sont pas farouches et n’hésiteront pas à venir se servir si le sac est sans surveillance 😁 !

De retour au camping-car, nous hésitons à partir sur les petites routes du cap Formentor. C’est un incontournable de l’île… Mais nous sommes en plein week-end… Il y a énormément de monde, surtout beaucoup de cyclistes. Et d’après nos lectures, les routes sont plutôt étroites avec très peu de places de parking pour profiter des différents points de vue (en été la route est carrément coupée et seul un bus peut circuler). Nos journées étant bien chargées, nous décidons finalement de ne pas y aller. On ne pourra donc pas confirmer (ou pas…) les difficultés de circulation 😅.

Alcudia

Plutôt que de faire de la route, nous préférons aller passer la fin de journée dans le joli bourg fortifié d’Alcudia. Voila encore une petite ville qui a beaucoup de charme. On se gare facilement à l’extérieur des remparts. Ce ne sont pas les parkings qui manquent et quand on vient en camping-car à Majorque le stationnement n’est que rarement un problème (du moins hors saison).

La journée touche à sa fin. On se balade tranquillement dans les ruelles, le long des remparts. Et on se laisse tenter par un des nombreux bars-restaurants de la Plaça de la Constitucio. Les verres de sangria nous font de l’œil… Le soleil tombe, le fond de l’air est frais, mais nous nous abritons sous les parasols d’une jolie terrasse pour savourer un verre de délicieuse sangria, accompagné de tapas ! Un agréable moment typiquement majorquin, avec des serveurs toujours aussi efficaces et souriants (c’est une constante remarquable et très appréciable).

Réchauffés par cette petite pause, nous prenons le chemin du retour et tombons sur un groupe qui joue sur une petite place, les gens dansent, l’ambiance est festive ; nous avons un petit aperçu des chaleureuses soirées majorquines ☺✨.

Platja de Muro et parc naturel de s’Albufera

Dimanche matin. Le soleil brille. Le vent est tombé. C’est le moment d’aller à la plage ! Nous quittons la douce Alcudia pour son port et la sublime plage de Muro. Depuis le ponton, l’eau translucide scintille. Quelques courageux se baignent, nous préférons marcher sur la très longue plage.

Après une pause café, nous partons à la recherche des oiseaux et des chevaux blancs du parc naturel de s’Albufera. Encore une fois pris par le temps, nous nous contentons de faire la plus petite balade, mais plusieurs circuits sont proposés pour explorer en profondeur cette zone de marais. C’est le lieu idéal pour une balade à vélo !

Pour continuer la journée, nous gagnons Arta. C’est le début de notre trajet dans l’Est majorquin.

Road-trip en camping-car dans l’est majorquin.

Village perché : Arta

Pour arriver à Arta, il faut rouler un peu à travers les paysages arides de l’est majorquin. Nous avons quitté les verdoyantes pentes de la Tramuntana. Ici la terre est rouge. Les amandiers, les oliviers et quelques agrumes poussent entre les murets de pierres sèches. Les paysages font un peu penser à la Sardaigne.

Après un arrêt à la station services pour se ravitailler en eau, nous nous garons au parking du stade. Nous sommes à l’extérieur du bourg et nous profitons d’une vue imprenable sur la colline où se développe la petite cité. Des passerelles de bois permettent de gagner facilement le centre. Nous sommes dimanche après-midi, Arta est un peu endormie. Il n’y a guère de vie dans les toutes petites ruelles. Nous montons jusqu’au sanctuaire de San Salvador, seul monument ouvert. De l’esplanade fortifiée nous avons une vue à 360° sur la ville et la campagne environnante.

Etant donné que tout est un peu trop calme, nous décidons de ne pas rester pour la soirée et de rejoindre le bord de mer pour notre prochaine étape.

Grottes d’Arta, avec Jules Verne

Nous voici en bord de mer. Après 18 heures le parking de la grotte d’Arta est vide et nous sommes seuls à profiter du soleil couchant. Le lendemain matin nous sommes à l’ouverture de la grotte et, comme d’habitude, c’est vraiment une bonne idée car il y a beaucoup de monde. (Un conseil : garez-vous à côté de l’emplacement pour les bus et dans le sens du départ, car le parking va se remplir pendant que vous visitez. Cet emplacement vous permettra de ne pas bloquer le parking et de sortir facilement ).

Il y a de nombreuses grottes à visiter dans le secteur. Notre choix s’est porté sur celle-ci parce qu’il semblerait qu’elle ait inspiré Jules Verne pour « Voyage au centre de la terre« . L’idée de marcher à nouveau dans les pas d’un célèbre auteur nous plaisait bien. « Maintenant, Axel, s’écria le professeur d’une voix enthousiaste. Nous allons nous enfoncer véritablement dans les entrailles du globe. Voici donc le moment précis auquel notre voyage commence. » Nous nous enfonçons nous aussi (et quelques dizaines d’autres personnes…😅) au centre de la terre. La grotte est très grande, les stalactites et stalagmites impressionnantes. Mais malheureusement tout est gris, noir et vert. La grotte est très éclairée, très mal préservée et très endommagée par tous les touristes qui circulent à l’intérieur depuis le XIXè siècle. En plus la présentation et le « son et lumière » son assez ringards… Dommage !

Au pays de Nadal : Manacor et la Cala d’or

Le temps s’est couvert, nous prenons la direction de Manacor, la ville natale de Nadal. Ce qui nous attire ici, ce n’est pas le musée dédié au tennisman (entrée très chère) ni sont académie. Mais juste à coté, le musée d’histoire qui est installé dans un adorable petit fort. Ce musée est gratuit et super bien fait pour les enfants, avec plein d’activités pédagogiques. C’est petit mais on a un bon aperçu des différentes périodes d’occupation de l’île. On le recommande vraiment.

En quittant Manacor, nous prenons la direction de Cala d’Or, une station balnéaire moderne, connue pour ses deux calas aux eaux turquoises. Sur la route, nous faisons un arrêt dans la seule station service de l’île qui propose un point de vidange des eaux noires et grises (il existe une autre aire dans la banlieue nord-est de Palma). Cala d’or est sympathique mais en été ça doit être infernal ! Le vent souffle très fort, nous faisons une balade, puis trouvons un parking au calme, entre les jolies maisons blanches, pour passer la nuit.

Parc naturel de Mondrago

Au réveil nous rejoignons rapidement le parking Est du parc de Mondrago. Nous ne sommes qu’à quelques kilomètres. Le parking est payant à la journée (10 euros pour les camping-cars, sans service). On trouve que c’est trop cher pour ce que c’est, mais on a envie de voir les calas et de faire les petits sentiers de rando proposés par le parc. Alors, on paye…

Les balades sont faciles et dès que l’on s’écarte de la mer, on est tranquille. Sur la côte, il y a plus de monde, même tôt le matin. Il faut dire que c’est un vrai petit paradis ! On n’a jamais vu une eau aussi translucide depuis la début. On a juste envie de plonger dans les criques ! Quelques baigneurs le font… Nous, on se contente des randonnées et finalement nous décidons de ne pas dormir sur place (le parking est sans vue et ça circule beaucoup).

Nous partons donc pour un spot avec vue, mentionné sur P4N. Visiblement nous ne sommes pas les seuls à l’avoir repéré sur l’appli ! Alors que nous n’avons quasiment croisé aucun camping-car à Majorque depuis le début, il y en a 2 ici. Et au réveil nous serons 8 ! Pour notre dernière journée, il nous reste 1 heure de route à faire pour rejoindre la capitale.

Palma : promenade dans la Ciutat

Info pratique 🅿 : on peut se garer facilement au grand parking de la piscine Son Hugo. Il est occupé par des gens qui sont en camping-car à Majorque toute l’année. C’est très facile d’accès depuis la voie rapide. Ensuite on rejoint le centre historique à pied en 15-20 minutes en longeant l’itinéraire du vieux train de bois qui rejoint Soler. On peut aussi prendre le bus de la piscine jusqu’à la gare.

Nous arrivons à Palma le jour de la Toussaint, du coup les magasins sont pas mal fermés. Grosse déception, le Mercat de l’Olivar, un des beaux marchés couverts de Palma, a lui aussi gardé ses portes closes. Autre surprise : il y a un monde fou ! On se rend vite compte que deux énormes navires de croisière viennent de déverser leurs passagers… C’est impressionnant !

Vu la foule, nous nous contentons de nous balader dans les rues : plaça Major, plaça de Cort avec son olivier et son hôtel de ville, place de la cathédrale et du palais Almudaina (la première est interdite d’accès à cause de la messe, le second est submergé de visiteurs qui font la queue…). Le parc de la Mar, immense esplanade de bassins et de palmiers qui s’étire entre le parvis de la cathédrale et le front de mer est très original et plein de charme. Nous gagnons ensuite le Passeig del Born, les petits « Champs Elysées » de Palma. Les restaurants sont légions, nous en choisissons un avant que tout soit pris d’assaut par les croisiéristes. Ce sera l’occasion de manger notre seule paëlla du voyage !

Pendant toute cette promenade, nous n’avons de cesse d’admirer les bâtiments Art nouveau qui sont présents un peu partout ainsi que la pierre dorées des édifices les plus anciens. Cette capitale est vraiment charmante ! Voyez par vous-mêmes :

Camping-car à Majorque : le vlog !

10 jours fin octobre 2023 :

Camping-car à Majorque : combien ça coûte ?

camping-car à Majorque

De Majorque on gardera une jolie carte postale dans les yeux : les maisons sable miel ornées de volets vert vif, la végétation luxuriante du nord-ouest aux multiples nuances de vert tacheté des premiers citrons et oranges, les terres ocres du sud, le bleu cristallin des calas, la pierre dorée de la cathédrale de Palma… Et puis une grande douceur de vivre. 11 jours c’est peut-être un peu court, on aurait facilement pu rester 5 jours de plus. Mais une chose est sure, si vous voulez faire ce road-trip en camping-car à Majorque : évitez ABSOLUMENT la haute saison. Sans quoi le paradis deviendra un enfer rempli de touristes !

Catégories : EspagnePays

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