Mais dans quelle galère sont-ils encore allés se fourrer ? Vous demandez-vous…
Comme d’habitude, on vous raconte tout !
Arrivée dans le Péloponnèse
Le pied mordu d’Alain bien emballé, nous avons repris le voyage. Nous quittons la Grèce continentale pour le Péloponnèse. Nous avons passé le super pont de Patras et traversé la ville par le centre pour aller chez Lidl… Hé oui, depuis Bari (Italie) nous n’avions trouvé que de petites épiceries albanaises ou grecques, il était temps de remplir le frigo pour aller profiter des plages du Péloponnèse ! La traversée de la ville a été longue mais pas trop pénible… C’est sur la Nationale que les choses se sont gâtées…
La conduite grecque
Comment la qualifier ? Elle est très… grecque… On connaissait cette technique, mais on ne l’a jamais vue ailleurs. Et on y avait échappé jusqu’à maintenant. En fait c’est zigzagant… En résumé, pour ceux qui ne connaissent pas, vous avez une nationale comme en France avec des bas côtés un peu larges (genre bande d’arrêt d’urgence de chez nous). Les véhicules doivent rouler à cheval sur cette voie pour laisser doubler les autres. En théorie, quand ça passe à 2, ça passe donc à 3. Là où ça se complique un peu c’est quand le gars en face double aussi… Du coup, ça doit passer à 4… Quand la circulation est fluide ça va, mais quand c’est chargé on ne sait plus trop qui fait quoi. Surtout que le bas côté peu disparaître soudainement… Bref, nous finissons par atteindre sans encombres le secteur de plage que nous convoitions.
De bivouac en bivouac
Nous changeons de coin chaque jour, descendant progressivement la côte. Il faut fouiller un peu pour trouver de bons emplacements. Parfois c’est blindé de camping-cars, parfois c’est un peu glauque à cause du hors-saison, des paillottes abandonnées… On trouve même une pauvre tortue morte…
Mais en se donnant la peine on trouve de chouettes endroits à ouzo et grillades ! Et Alain prend même ses premiers bains d’eau glacée 🤘
Bon, et l’incendie alors ??
Et bien nous étions dans un super coin qui nous avait donné de la peine. Nous étions arrivés par plusieurs kilomètres de piste à tracteur… alors qu’une jolie petite route arrivait par le village de l’autre côté de la rivière. Bref, on passe une super journée. On se couche, on bouquine et on entend un drôle de bruit. Comme nous sommes au bord d’une sorte de torrent asséché, on se dit que c’est l’eau qui est en train d’arriver… On se lève, on regarde… Pas d’eau, mais des flammes dans la zone d’arbres juste derrière nous. Ça crépite fort… On n’est pas vraiment en danger au bord de l’eau mais on voit que le feu s’étend assez vite et on a peur (surtout moi, la trouillarde de service…) qu’il nous coupe la route de départ.
On décide donc de plier bagages.
Et là, le mauvais film… exactement comme dans les films débiles avec scénario peu crédible : le camion ne démarre pas ! Ça fait quelques jours que la batterie se recharge mal et qu’il faut un ou deux coups pour démarrer… Mais là il faut attendre le 5ème… Ouf, on se tire. Les flammes sont au bord de notre piste d’arrivée. On traverse la rivière et on va au bout du mini village. Nous nous arrêtons devant la taverne pour donner l’alerte au cas où… On fait bien car personne n’avait rien vu… 1h30 après les pompiers ont arrêté le feu. 🚒🚒 On s’endort sur le parking de l’église.
Au matin, on regarde la batterie et on constate que le #*#*# qui l’a installée n’a pas fixé les cosses !
Loi des séries oblige, en reprenant la route on tombe sur un nouvel incendie… Mais là les pompiers sont déjà en action ☺
Comme on ne va pas vous laisser sur un épisode stressant, voici un peu de douceur dans ce monde de brutes…🐑🌸
Le marais de Viotopos Dasous Strofilias
Un endroit charmant avec des chèvres, des moutons, des vaches, et plein d’oiseaux originaux
Les fleurs et fruits de notre petit village de Neochori
Voilà, tout est bien qui finit bien !
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