Les Epicurieux

Irlande : road-trip sur la Wild Atlantic Way.

Au pays des moutons fluos dopés à la chlorophylle.

La façade ouest de l’île d’émeraude est bordée par la Wild Atlantic Way (la côte sauvage). C’est sur cette route mythique, et même un peu plus loin, que nous avons décidé de passer un mois d’hiver en camping-car. La route est très bien fléchée et facilement reconnaissable par ces panneaux qui indiquent les points d’intérêts :

On vous emmène sur cette île mystique et verdoyante

Tout commence par la traversée Roscoff-Cork sur le bel Armoric de British Ferries. Le bateau est très chouette, confortable et presque vide en cette saison. Malheureusement la nuit est assez agitée avec sûrement beaucoup de vagues. Mais dans notre petite cabine cosy on ne voit rien, on est juste ballotés dans tous les sens🤢.

🟢 Infos pratiques 🛥 :
Roscoff- Cork : 14h de traversée, 416 € (2 adultes + CC 7,5m), petit déj’ 6,50€, repas 3 plats à 35 € pour 2 (offre Saint Valentin). Super douche en cabine🛀. La salle avec les fauteuils Pullman pour dormir est spacieuse et a l’air confortable 💺. 

1 Le Sud-Ouest de la Wild Atlantic Way

À notre arrivée, la pluie est au rendez-vous. On décide donc de ne pas aller à Cork. En plus de la météo, il faut dire qu’avant fin mars, début avril, beaucoup de musées sont fermés en Irlande. Dommage on aurait bien aimé visiter le musée du beurre et le marché réputé.

Du coup, on s’engage directement sur les étroites routes qui mènent à la pittoresque Kinsale. Les maisons multicolores sont pleines de charme sous le ciel plombé. Et on se réjouit de trouver une petite poissonnerie aux prix très concurrentiels : à nous la plie panée, la fish chowder et les filets de saumon ! S’il faisait beau on irait à pieds, par la promenade littorale, jusqu’au Charles Fort (30 minutes de marche). Mais vu le temps, on y va en camping-car…

Le fort, de style Vauban, est énorme, impressionnant, et jouit d’une très belle vue sur l’océan. Cette première visite est fort plaisante (il est même possible de passer la nuit sur le parking en légère pente).

Nous reprenons la route pour débuter la Wild Atlantic Way (plus d’info ICI). La plus longue route côtière d’Europe (2500 km). Si on peut appeler route un petit cordon de goudron sans bas-côtés… il va falloir s’y habituer, en plus de rouler à gauche… Le soleil reste timide (ça aussi on devra s’y habituer). Nous dormons sur la péninsule de Old Head devant la baie où les Allemands ont coulé le Lusitania en 1915 faisant 1500 morts ! 

Notre premier coup de cœur : l’abbaye de Timoleague.

Sur le ciel gris ardoise, au bord de l’eau, se dessine une masse grise et verte. Au premier abord l’église ruinée ne paie pas de mine. Mais quand on entre dans les vestiges, on est saisi par le charme romantique typiquement irlandais. Les stèles d’un cimetière ont envahi les salles de l’abbaye franciscaine du XIIIè, les arcades gothiques, verdies de mousse, ouvrent sur la rivière Arigideen. C’est saisissant, on s’attendrait presque à voir surgir le roi Arthur et la fée Viviane😮 !

Le petit port de Ballidehob, son immense pont, ses cygnes, ses mouettes et sa cascade qui apparaît à marée basse nous offre un charmant refuge pour une nuit ventée et pluvieuse.

La route continue à longer la côte. Vert, blanc, orange. Le paysage irlandais est aux couleurs du drapeau du pays. Le vert éclatant des prairies gorgées d’eau, le blanc des écharpes de brume qui nimbent le ciel, celui des moutons cotonneux qui paissent dans les collines, le orange du soleil qui se couche dans l’océan quand les nuages deviennent moins épais.

Cahin caha, nous parvenons au bout de notre première pointe irlandaise. Malheureusement Mizen Head, la pointe la plus au sud-ouest de l’île et de la Wild Atlantic Way est totalement fermée pour travaux. On ne peut même pas emprunter le sentier de rando pour aller voir les falaises. Du coup on se rabat sur le pub de Crookhaven, un tout petit port au bout d’une presqu’île de bout du monde ! Ici on est dans le Sud : on boit de la Murphy’s, pas de la Guinness !☘️🍻 

😤💩🤬 Galère 🤬💩😤 Serait-on maudits par le dieu de la pluie ? Chez nous il ne pleut jamais. Quand on était en Géorgie les SoColas nous avaient dit qu’ils n’avaient jamais tant plu, en Bulgarie, idem, toute cette pluie était exceptionnelle. Et maintenant le patron du pub, qui parle hyper bien français, nous dit qu’il pleut depuis juillet et que des prés qui n’avaient jamais vu l’eau sont maintenant inondés… Maudits, je vous dit 🌧️🌧️🌧️!

Beara Way : notre pointe préférée🐑🐑🤍

La partie sud de cette nouvelle pointe est relativement occupée avec des axes routiers de taille presque normale. Il faut dire que la route mène au plus gros port de pêche du pays : Castletownbere. Pour une fois qu’il y a des places pour camping-cars (sans services, faut pas rêver) on en profite pour s’arrêter dans ce bourg.
Direction le pub rendu célèbre par l’écrivain Pete McCarthy. On sympathise avec le chien qui est en couverture de son livre 😂 ! On mange un Irish stew sans grand intérêt et on savoure notre première pinte de Guinness bien crémeuse ! Profitant du soleil qui montre enfin le bout de ses rayons, nous allons nous balader sur les hauteurs jusqu’au cercle de pierres. C’est le premier auquel nous parvenons à accéder (boue, routes trop étroites, pas de parking….) et  ce site de l’âge du Bronze est plutôt très chouette, on pourrait bien voir quelque druide sortir du petit bois d’à côté 😊!

Après Castletownbere, la Beara Way se transforme rapidement en une voie unique. Les vues sur l’océan sont magnifiques malgré la pluie. Là on est vraiment en Irlande et c’est spectaculaire : relief accidenté parcouru de grandes dalles de granite, côtes rocheuses découpées, landes rousses, moutons, murets de pierres  plates cernant les prairies, vagues qui s’écrasent sur les caps, maisons aux couleurs vives, rien ne manque ! Travara baie nous accueille pour deux jours de tempête. Nous sommes bercés par le vent hurlant, le grondement des galets brassés par le ressac, les cris des mouettes et des cormorans. On entrevoit notre premier phoque du voyage🖤.

Ring of Kerry : la plus célèbre des pointes de la Wild Atlantic Way.

C’est la plus populaire des pointes, celle que tous les tours opérateurs parcourent. En cette saison on continue à croiser peu de monde. Ici les routes ont une largeur quasiment normale, sauf dans le sud-est où ça peut rester compliqué de croiser de gros véhicules. Falaises, plages, champs entourés de murets qui grimpent à l’assaut des collines, c’est très irlandais.

Après Waterville, on quitte la nationale pour une route plus sauvage. Premier Fish&chips et burger après une jolie balade au prieuré de Ballinskelligs.

Nous explorons ensuite le gros fort tout rond, en pierres sèches, de Cahergal. Cette journée  bien chargée se termine au pied du 🏰 de Ballycarbery, tout droit sorti d’un livre de contes de fées, où nous passons une nuit paisible.

Le nord du Ring of Kerry ne présente pas un immense intérêt, surtout sous la pluie… C’est pourquoi nous attendons que le temps s’améliore. Puis on enchaine avec une dernière péninsule : celle de Dingle. La route est plutôt bonne et large. Après un petit arrêt pour admirer le grand cordon dunaire de la plage d’Inch, on arrive à Dingle.

La péninsule de Dingle

C’est un gros bourg coloré connu pour son dauphin et pour la pratique intensive du pub crawling (= passer d’un pub à l’autre🍻…). Nous sommes lundi, hors saison, et on trouve les pubs bien fermés. Mais on voit enfin le soleil et ça suffit à notre bonheur☀️☀️. Balade sur la jetée à la recherche de Fungy🐬, dont on ne voit finalement que la statue, promenade dans les rues,… Et vidage de poubelles🚮. Oui, parce qu’en Irlande les poubelles publiques sont très très rares (ceci dit, la propreté du pays est absolument remarquable, que ce soit les plages, les bords de routes ou les villes, tout est nickel). Et à Dingle y’a en a plein, un vrai bonheur 🎉!
Puis on part vers le nord. Impossible avec notre véhicule d’emprunter le col de Connor. Il faut mesurer moins d’1,80 m de large. On est trop gros !! Dommage, mais on passe par la nationale pour atteindre une chouette presqu’île dotée d’une aire pour camping-cars pas trop chère (10€ la nuit, à déposer dans une boîte d’honnêteté). Et direction la plage, sous le ☀️. Ça fait du bien, même si le fond de l’air est frais.

Évidemment, dès le lendemain pluie et grisaille sont de retour. Pas grave on a trouvé quelques musées ouverts avant avril !

D’abord le musée d’histoire de Tralee, un peu vieillot mais instructif sur l’histoire de l’Irlande, puis le château fort de Bunraty avec ses 4 grosses tours.

🟢Info pratique : acheter les billets en ligne c’est moins cher. Venir de bonne heure pour éviter le monde, la visite est pleine d’escaliers très étroits, si on tombe avec des cars ça doit être une galère. Nous on était seuls 🥳. 

Le parc folklorique est un peu tristounet hors saison mais on sympathise avec les poneys et les biches… On finit au pub du coin pour se réchauffer avec une Guinness au coin d’un bon feu de tourbe !

😅🤪😱 Anecdote, fun fact 😱🤪😅 : C’est quoi une pinte parfaite ?
La Guinness parfaite c’est toute une technique : la bière doit être servie à 6°. Elle se tire en deux fois. En 119,5 secondes pour être précis. Il faut le temps que la « cascade » redescende, ensuite on complète et on laisse la mousse onctueuse se former. Dans l’idéal on doit pouvoir dessiner un trèfle sur la mousse, et il doit tenir ☘️ ! Ça c’est la théorie.
Après, la pinte parfaite c’est aussi une ambiance : la chaleur d’un feu de tourbe dans la cheminée, les discussions interminables entre voisins de tables qui ne se connaissent pas, la camaraderie, le son du violon et de l’accordéon, l’accueil toujours souriant du patron ou de la patronne qui vous parle comme à de vieux amis. Bref la pinte parfaite c’est un condensé de l’art de vivre irlandais. Et n’oublions pas ce que nous a raconté un camping-caristes irlandais : « boire 1 Guinness, ça n’existe pas ! Quand tu vas au pub, il en faut au moins 3. Et si les pintes ne sont pas parfaites , tu ne retournes pas dans ce pub ! »

Les fameuses falaises de Moher, trésor du comté de Clare

Arrivée à la nuit tombante, dans le brouillard et le vent… Nuit super chahutée par les rafales à 70 km/h. Heureusement, au matin on profite d’une éclaircie pour aller découvrir les impressionnantes falaises emblématiques du pays ! 200 m de parois noires, habitées par les macareux, les mouettes et les guillemots, se dressent au-dessus de l’Atlantique. Les prairies vertes au sommet, les grosses vagues grises ou bleues selon la couverture nuageuse forment un véritable tableau…. Le paysage est à la fois immuable et changeant💙💚🖤 ça vaut vraiment le coup. On se sent tout petits. Le visitor center est aussi assez sympathique, avec un peu d’interactivité et de très belles photos.

🎀 Bon plan : Astuce radins : arriver après la fermeture du parking (17 ou 19h selon saison), les barrières sont levées, ça économise 12 € par personne ! Ou prendre les tickets en ligne 7€/pers.

Le petit village de Doolin offre aussi de belles vues, plus lointaines, sur les falaises. À partir de là, en continuant vers le nord, on traverse une zone très particulière : le Burren. Un paysage entièrement minéral. Juste l’océan, vous sur une route étroite et d’immenses dalles calcaires, lisses, inclinées, battues par les vents. Ici ou là, si vous vous enfoncez dans le plateau vous découvrirez quelques dolmens et forts de pierres.

2 Le Connemara

Après Galway (peut accessible en gros camping-car, du coup on zappe) la Wild Atlantic Way change de décor. On quitte les péninsules rocheuses et les vertes prairies pour les tourbières rousses, les sommets  arrondis des 12 Bens fraîchement enneigés et les lacs du Connemara. La N59 de Maam Cross à Clifden est superbe. L’image de carte postale que nous avions gardée de notre précédent voyage, il y a 20 ans, est cependant un peu écornée. Les toits de chaume ont presque totalement disparu, l’odeur tourbée des feux de cheminée est devenue rare, l’eau des robinets n’est plus jaune… Au fil des musées, on apprendra que la tourbe est beaucoup moins utilisée qu’avant. Car d’une part la ressource naturelle a été surexploitée et d’autre part brûler de la tourbe est extrêmement polluant.

Au cœur des tourbières

Ceci étant nous faisons tout de même une jolie balade sur la « bog road » (route des tourbières) au sud de Clifden, la capitale du Connemara. Le vent mugit, nous fait vaciller sur le chemin boueux. De brèves rafales de pluie nous frappent le visage. Mais nous continuons à avancer au milieu des moutons tagués à la bombe rose fluo (pour identifier les troupeaux). De nombreux boardwalk (passages en planches),  bordés de genêts d’un jaune éclatant, surplombent les chemins de tourbe, troués d’ornières.

Après cette première promenade, nous profitons d’une froide journée ensoleillée pour découvrir le parc national du Connemara. Le petit visitor center est très instructif. On y apprend plein de choses, techniques, écologiques et sociétales sur la tourbe (avec un document traduit en français). Le parc offre 3 circuits de randonnées qui se complètent : petit circuit jaune (1,5 km) , circuit bleu intermédiaire (3,5km), circuit rouge (4,5 km de plus) pour arriver en haut du Diamond Hill. C’était notre objectif mais le vent glacial est beaucoup trop violent. Nous nous contentons donc du circuit bleu qui arrive à mi-pente et offre déjà de très belles vues sur la région. On n’a pas vu beaucoup de faune en dehors des moutons et des faisans 😐 (ici, comme dans tout le pays…).

Quelques kilomètres  plus loin, changement d’ambiance. Nous nous rendons à l’abbaye de Kilmore. C’est à la fois une abbaye bénédictine, un château victorien avec un très grand parc et le mausolée de Mitchell et Margaret Henry. Autant le dire tout de suite, on a un petit sentiment d’arnaque : L’entrée coûte la modique somme de 17€/pers, franchement abusé, surtout hors saison (pas d’animaux, de fleurs, des bâtiments en restauration, des circuits pédestres fermés…😠).

En plus on se fait virer du parking à la nuit tombée 🙄.

3 la région du Mayo

On longe le joli fjord de Aasleag, et sa cascade à saumons, puis on décide de court-circuiter la côte décidément trop venteuse. Direction le petit musée national de la vie rurale (vers Castlebar). Ce n’est pas incontournable mais ça a le mérite d’être ouvert ce qui est plutôt rare avant le mois d’avril.

Finalement, on décide de passer deux jours au bord du lac Conn, en se disant que ce sera plus calme que le bord de mer… Ben en fait non… Le deuxième jour le vent se lève, et les vagues avec lui…🙄🌬️🌬️🌊.

😅🤪😱 Anecdote, fun fact 😱🤪😅 : les Irlandais marchent avec des vêtements jaune fluo. Pourquoi ? Hypothèses :
*Ils savent qu’au bout d’un certain nombre de pintes leurs concitoyens voient moins clair 😵‍💫🍺🍺🥃
*Les routes sont étroites, sans bas-côtés 😨
*Pluie et brouillard font partie du quotidien 🌧️😶‍🌫️
*Les anglo-saxons et les goûts vestimentaires 🙄🤐…
*Ils ont une bonne formation à la sécurité routière 🦺 ⚠️

4 Le Donégal

La ville de Donégal est sans grand charme. Ils n’ont même pas de beaux vêtements alors que nous sommes dans la capitale du tweed… On passe donc rapidement.

Ce comté nordique est la plus grande zone de Gaeltacht du pays. C’est à dire qu’on y parle le gaélique irlandais, à l’exclusion de l’anglais. C’est le cas aussi dans l’extrémité de toutes les pointes du sud. L’entrée dans les Gaeltacht est signalée par des petits panneaux, mais de toute façon vous vous en rendrez vite compte car tous les panneaux sont alors écrits en gaélique. Allez dans un pub, vous serez totalement dépaysés : à l’exception de quelques mots proches de l’anglais, on ne comprend quasiment rien à cette langue à l’accent rocailleux 😊.

En continuant vers le nord, le paysage est plus doux, plus ouvert. Arrivés à Burtonport, on prend un bon petit lunch au Harbor Front café (31 € soupe + fish&chips + thé pour 2). On brûle ensuite les calories sur la voie verte de l’ancien train qui emportait le poisson frais jusqu’à London Derry ! Toujours avec beaucoup de vent froid…

Notre plus joli spot d’Irlande se trouve dans le nord, au bord de l’immense plage de Magheraroaty (55.145901, -8.17363). Devant nous s’étend une sorte de cordon dunaire prolongé, à marée basse par un tombolo. Profitant d’une météo relativement clémente (euphémisme pour dire qu’il ne pleut pas…), nous parcourons les 7 km de plage et de prés qui s’enfoncent dans la mer. Notre plus belle balade irlandaise 💛💚💙. C’est aussi un secteur sympa pour les amateurs de surf.

5 l’Irlande du Nord

Le soleil n’a pas duré et le vent s’est encore renforcé. Du coup on laisse tomber les pointes nord de la Wild Atlantic Way. Et on arrive, sans même s’en rendre compte, en Irlande du Nord. Juste un petit panneau, un peu barbouillé de noir… Réminiscence des périodes sombres d’une Histoire pas si lointaine, entre les deux parties de l’île. De petits riens nous signalent que nous avons quitté la République d’Irlande : les panneaux passent en miles, les prix en livres sterling et les plaques d’immatriculation changent.

Un incontournable : la Chaussée des Géants.

Nous arrivons à Bushmills après une journée de grisaille…😶‍🌫️ égaillée seulement par la blancheur des agneaux qui naissent en pagaille ! Ici, ça sent bon la distillerie 🥃⚗️ mais le bourg est bien tristounet. Sachez aussi qu’en Irlande l’alcool est très fortement taxé. De ce fait, le prix des bouteilles de Wiskey est très élevé (il vaut mieux venir avec une bouteille achetée en France). De même, les visites de distilleries ne se conclue plus par des dégustations gratuites. Tout est payant, et plutôt cher !

Après une nuit paisible sur le parking du terrain de sport, nous sommes prêts pour aller admirer la Chaussée des Géants, classée au Patrimoine Mondial de l’UNESCO. Nous choisissons de profiter d’une très légère embellie pour faire 4 km de marche depuis Bushmills, via la jolie voie verte, pour rejoindre les célèbres orgues basaltiques avec leurs 40 000 colonnes hexagonales. Le matin avant 11h, le monde est encore raisonnable, on profite bien du lieu, même s’il est maintenant très encadré par les gardiens ! On peut s’amuser à passer de rocher en rocher comme l’ont certainement fait le géant Finn Mc Cool (l’Irlandais) et Benandonner (l’Ecossais) quand ils ont construit la chaussée pour s’affronter…😉

Pour se réchauffer, rien de mieux qu’un seafood chowder (soupe à la crème, pomme de terre, poireau, avec des moules et des morceaux de poisson) au pub local (beaucoup plus cher qu’ailleurs, mais c’est le prix des sites touristiques…

🎀 Bon plan : Pour éviter de payer 15,5 livres (18€) par personne, assez inutilement : venez à pied ou en bus de ville (ce n’est d’ailleurs pas qu’une question d’économie, le parking du site est petit). Ne passez pas par le Visitor Center. Accédez au site par l’hôtel où par le passage couvert, au fond du parking. Le site naturel est gratuit, c’est tout le reste qui est payant.

Après avoir suivi la belle route côtière des Glens of Artrim, arrosée par de puissantes vagues, nous rejoignons le port de Larne. Et c’est sous un ciel lourd de pluie que nous quittons l’Irlande et sa Wild Atlantic Way…

Infos pratiques sur la Wild Atlantic Way

La Wild Atlantic Way en camping-car : Le vlog !

Enfin, tous nos conseils pour réussir votre road-trip dans l’ouest de l’Irlande :

Notre trajet sur la Wild Atlantic Way :

https://www.polarsteps.com/LesEpicurieux/9920042-jusqu-au-soleil-de-minuit?s=998ff059-00e4-494c-b9b3-d6a84e6d2099

On se retrouve très bientôt pour de nouvelles aventures, en Ecosse !

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